Afrique

Voici les pays africains qui souffriront le plus de la faim en 2024

Alors que de nombreux « points chauds de la faim » sont localisés sur le continent africains, les craintes de famine persistent à Gaza et au Soudan, où le conflit en cours exacerbe le risque régional de nouvelles crises alimentaires, ont révélé l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

L’insécurité alimentaire aiguë devrait augmenter en ampleur et en gravité dans 18 « points chauds » de la faim. Selon le rapport, la Palestine et trois pays africains – le Mali, le Soudan du Sud et le Soudan – restent au niveau d’alerte le plus élevé et nécessitent l’attention la plus urgente.

Haïti a été ajouté à la liste en raison de l’escalade de la violence et des menaces à la sécurité alimentaire. Le Tchad, la République démocratique du Congo, le Myanmar, la République arabe syrienne et le Yémen sont des zones sensibles très préoccupantes, avec un grand nombre de personnes confrontées à une insécurité alimentaire aiguë critique, associée à des facteurs qui s’aggravent et qui devraient intensifier les conditions de vie potentiellement mortelles dans la région. mois à venir.

Depuis la précédente édition du rapport Hunger Hotspots (octobre 2023), la République centrafricaine, le Liban, le Mozambique, le Myanmar, le Nigéria, la Sierra Leone et la Zambie ont rejoint le Burkina Faso, l’Éthiopie, le Malawi, la Somalie et le Zimbabwe dans la liste des points chauds de la faim. où l’insécurité alimentaire aiguë est susceptible de se détériorer davantage au cours de la période du scénario.

Les conflits, les extrêmes climatiques et les chocs économiques continuent de plonger les ménages vulnérables dans des crises alimentaires.

Cette édition du rapport révèle les effets persistants d’El Niño et la menace imminente de La Niña, qui présentent des risques supplémentaires d’extrêmes climatiques susceptibles de perturber les vies et les moyens de subsistance.

Le changement climatique pourrait avoir des implications majeures pour plusieurs points chauds, notamment le risque d’inondations dans certaines parties du Soudan du Sud, de la Somalie, de l’Éthiopie, d’Haïti, du Tchad, du Mali et du Nigeria, ainsi qu’au Soudan.

Selon Cindy McCain, directrice exécutive du PAM, « Une fois qu’une famine est déclarée, il est trop tard : de nombreuses personnes sont déjà mortes de faim. En Somalie, en 2011, la moitié du quart de million de personnes mortes de faim ont péri avant que la famine ne soit officiellement déclarée. Le monde n’a pas tenu compte des avertissements de l’époque et les répercussions ont été catastrophiques. Nous devons tirer la leçon et agir maintenant pour empêcher ces zones sensibles de déclencher une tempête de famine.»

Elle a souligné qu’il existe des solutions éprouvées pour stopper ces crises, mais a souligné la nécessité de ressources et de volonté politique pour les mettre en œuvre à grande échelle avant que d’autres vies ne soient perdues.

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