
L’affaire fait grand bruit : Lydia Mugambe, magistrate ougandaise exerçant aux Nations unies, a été reconnue coupable d’esclavage moderne par la justice britannique. Cette décision met en lumière un abus de pouvoir alarmant, où une jeune femme a été forcée à travailler sans salaire dans des conditions indignes.
Une magistrate qui profite de son statut pour exploiter une victime
Selon la justice britannique, Lydia Mugambe, 49 ans, a utilisé son influence et son statut professionnel pour réduire une femme en esclavage domestique. Elle l’a fait venir au Royaume-Uni en finançant son billet d’avion. La juge l’a récupérée à l’aéroport, lui promettant de meilleures conditions de vie Elle l’a contrainte à travailler sans rémunération, s’occupant du ménage et des enfants
Une exploitation caractérisée, qui a conduit à son inculpation pour esclavage moderne.
Un signalement qui a mis fin au calvaire de la victime
Les autorités britanniques ont été alertées en février 2023, lorsqu’un signalement officiel a permis de mettre au jour cette situation.
Grâce à cette intervention, la victime a pu échapper à ses conditions de vie inacceptables et obtenir la protection des services compétents.
- LIRE AUSSI _ Côte d’Ivoire : Un faux général de l’armée risque 7 ans de prison (photo)
- LIRE AUSSI _ Kenya : Un homme installe un faux commissariat et le dirige pendant 6 mois (vidéo)
- LIRE AUSSI _ Comment travailler à l’ONU ? Voici le Guide complet pour rejoindre le PAM, PNUD, UNICEF, OMS
La justice britannique a reconnu la gravité des faits et rendra son verdict final en mai.
Une condamnation qui interpelle sur l’esclavage moderne
Cette affaire rappelle que l’exploitation humaine persiste, même dans des contextes où l’on s’y attend le moins.
L’esclavage moderne touche des milliers de personnes chaque année. Les abus de pouvoir facilitent ces crimes. La justice joue un rôle clé pour mettre fin à ces pratiques.
La condamnation de Lydia Mugambe envoie un signal fort contre l’impunité et la nécessité de renforcer les contrôles sur ces situations d’exploitation.