Une banquière ghanéenne vend tout pour déménager à l'étranger mais finit femme de ménage -

Une ex-banquière ghanéenne partage son expérience amère après avoir vendu tous ses biens pour déménager à l’étranger avec la promesse d’un emploi bien rémunéré. Malheureusement, à son arrivée, elle découvre qu’elle a été trompée et se retrouve femme de ménage.

Un rêve qui vire au cauchemar

Sur TikTok, la jeune femme a publié une vidéo dans laquelle elle raconte son parcours. Ancienne employée d’une banque au Ghana, elle a pris la décision de quitter son poste et de vendre ses biens dans l’espoir de construire un avenir meilleur à l’étranger.

Un agent de voyages lui avait promis un certificat de parrainage (Certificate of Sponsorship – COS) pour travailler comme assistante médicale (MC) au Royaume-Uni. Convaincue par cette opportunité, elle a vidé son compte en banque et remis ses économies à l’agent, espérant ainsi démarrer une nouvelle vie professionnelle.

Une réalité brutale à l’arrivée

À son arrivée au Royaume-Uni, la réalité est tout autre. Au lieu de l’emploi promu, elle se retrouve avec un contrat de cinq ans comme femme de ménage. Une situation bouleversante qui l’a plongée dans le désespoir et la frustration.

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Elle a publié son témoignage le jour de l’indépendance du Ghana, appelant les dirigeants du pays à créer plus d’opportunités pour la jeunesse. Elle met en garde ceux qui rêvent d’un avenir meilleur à l’étranger sans s’assurer de la véracité des offres d’emploi.

Le message de prévention aux jeunes

Dans son message poignant, elle s’adresse aux jeunes Africains qui souhaitent émigrer sans prendre en compte les risques :

« J’ai quitté mon emploi bancaire au Ghana, vendu mes propriétés, et remis toutes mes économies à un agent qui m’a promis un COS pour un poste de MC au Royaume-Uni. Une fois sur place, j’ai découvert qu’il s’agissait d’un contrat de cinq ans comme femme de ménage. Que dois-je faire ? »

Son histoire est devenue virale, provoquant un débat sur la nécessité de renforcer la régulation des agences de recrutement et d’améliorer les conditions de travail locales afin de limiter l’exode des talents.