faits divers

Un « Bokonon » et un « professeur du CAMES » jugés au Bénin : Les faits et la sanction qu’ils risquent !

Le 17 mars 2025, deux frères se sont retrouvés devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) au Bénin. L’un d’eux se faisait passer pour professeur du CAMES en pharmacologie, un titre prestigieux dans l’enseignement supérieur africain. Accusés d’escroquerie via internet, ils risquent chacun cinq ans de prison, dont deux ans ferme, ainsi qu’une amende de deux millions de FCFA.

Des « héritiers » d’un grand Bokonon ?

Les deux accusés se défendent d’avoir commis un crime. Le frère aîné se dit tradipraticien, soignant des clients à l’international. Le cadet, quant à lui, revendique l’héritage spirituel de leur père, un célèbre « Bokonon ». Il affirme avoir été interpellé alors qu’il revenait de Côte d’Ivoire, en mission auprès de ses patients.

Une crédibilité remise en question

Lors de la première audience, un substitut du procureur a mis en doute la légitimité spirituelle du cadet : « Toi, tu n’es pas un vrai Bokonon… ». Le port d’un simple chapelet au lieu du traditionnel « kplè » a été pointé du doigt comme signe de supercherie.

Un verdict très attendu

Le ministère public les qualifie de « vendeurs d’illusion », estimant que leurs activités portent atteinte aux traditions du Bénin. La défense réclame la relaxe, évoquant une jalousie de voisinage et des activités commerciales licites. Le verdict est attendu pour le 19 mai 2025.

Conclusion

Cette affaire met en lumière les dérives autour du titre de tradipraticien, de plus en plus utilisé à des fins douteuses. La décision de la CRIET pourrait faire jurisprudence et redéfinir les limites entre tradition et escroquerie au Bénin.

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