Economie

Trump VS Afrique : Voici ce que les nouvelles taxes américaines changent pour le continent

Donald Trump, dans une récente déclaration, a annoncé l’instauration d’un tarif douanier de 10 % sur les produits importés, applicable à la majorité des partenaires commerciaux des États-Unis, y compris plusieurs pays africains. Ces droits pourraient grimper jusqu’à 50 % selon les barrières commerciales perçues.

Officiellement, il s’agit de protéger l’industrie américaine, mais pour de nombreuses économies africaines, cette décision constitue une menace directe pour des secteurs déjà fragiles.

Textile, cacao, café : des secteurs en péril

Les industries textile et agroalimentaire figurent parmi les plus exposées. Le Kenya, l’Éthiopie, le Lesotho ou encore Madagascar ont construit des zones industrielles tournées vers l’exportation textile, fortement dépendantes du marché américain via l’AGOA.

En Afrique de l’Ouest, des géants comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, leaders dans l’exportation de cacao, pourraient voir leurs recettes chuter. Le café camerounais, le thé kenyan ou encore les produits agricoles ougandais risquent également de perdre en compétitivité.

L’Afrique du Sud et le Maroc visés dans le secteur industriel

Des pays comme l’Afrique du Sud et le Maroc, qui développent des industries manufacturières et technologiques, subissent de plein fouet ces hausses tarifaires. 30 % de taxes sur les exportations sud-africaines pourraient freiner l’essor de leur industrie automobile et électronique.

Réactions et ripostes africaines

La Commission de l’Union africaine a exprimé son indignation et appelle à une réponse collective. Économistes, ONG et gouvernements dénoncent une décision « injuste et unilatérale ».

Une opportunité pour repenser le commerce africain ?

Face à cette crise, des voix s’élèvent pour transformer ce choc en levier stratégique :

« L’Afrique doit renforcer ses chaînes de valeur régionales et stimuler le commerce intra-africain », soutient Aïssatou Diarra, experte en commerce international.

La mise en œuvre accélérée de la ZLECAf pourrait alors marquer le début d’une véritable souveraineté économique africaine.

Quelle stratégie pour les États africains ?

  • Négocier des exemptions ciblées
  • Diversifier les partenariats commerciaux
  • Investir dans la transformation locale
  • Promouvoir le Made in Africa

L’heure est à la résilience économique et à la reconfiguration des priorités commerciales du continent.

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