La transition enclenchée au Gabon après la prise du prise du pouvoir par le Général Brice Clotaire Oligui Nguéma suit son chemin. Après la nomination des membres, le parlement de la transition peut enfin entrer en fonction. La cour constitutionnelle a donné son feu en ce sens.
Nommés le 6 octobre dernier, les députés et sénateurs de la Transition ne pouvaient pas entamer leur travail. C’est un grand ouf de soulagement pour les 98 députés et 70 sénateurs nommés par décret du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma.
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En effet, trois jours après leur nomination le 6 octobre dernier, un juriste et une dizaine de partis politiques avaient attaqué les décrets présidentiels devant la Cour constitutionnelle. Les requérants avaient relevé plusieurs anomalies. D’abord une violation de la charte de la Transition. La version initiale prévoyait 70 députés et 50 sénateurs.
Une révision de la charte par les membres du bureau des deux chambres du Parlement a ajouté 28 députés et 20 sénateurs supplémentaires. Les requérants contestaient cette révision jugée non conforme. Ils contestaient aussi la sur-représentativité de certains partis, notamment le PDG d’Ali Bongo et l’absence d’autres partis. Les choix opérés par Brice Clotaire Oligui Nguéma sont contre la cohésion nationale, expliquaient les requérants qui ont démontré que plusieurs localités du pays ont été oubliés.
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La Cour a jugé les saisines recevables sur la forme. Elle les a rejetés sur le fond, car la loi prévoit que la saisine doit être accompagnée par la copie de l’acte querellé, ce qui n’a pas été le cas.