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Top 10 des pays les plus pauvres du monde en 2025

En 2025, les pays les plus pauvres du monde se trouvent principalement en Afrique subsaharienne, à l’exception du Yémen et de l’Afghanistan. Malgré un fort potentiel économique, ces nations sont confrontées à des défis majeurs comme l’instabilité politique, la corruption, les catastrophes naturelles et les conflits armés.

Découvrez la liste des 10 pays les plus pauvres en 2025, leur PIB par habitant et les facteurs qui entravent leur développement.

1. Soudan du Sud – 960 $ par habitant

Conflits et dépendance au pétrole : Depuis son indépendance en 2011, le Soudan du Sud est en proie à une guerre civile et à une mauvaise gouvernance.
Problèmes majeurs : Économie ultra-dépendante du pétrole, pénuries alimentaires critiques, et un besoin urgent d’aide humanitaire.

2. Burundi – 1 010 $ par habitant

Une forte densité de population et une pauvreté rurale alarmante : Le Burundi souffre d’une instabilité politique chronique et d’une dépendance à l’agriculture vivrière.
Problèmes majeurs : Manque de ressources naturelles, sécheresses fréquentes affectant les cultures, et une pauvreté des sols et insécurité alimentaire.

3. République Centrafricaine – 1 310 $ par habitant

Des ressources inexploitées et une instabilité persistante : La République Centrafricaine possède des richesses minières (diamants, or), mais la corruption et les groupes armés freinent son développement.
Problèmes majeurs : Conflits internes violents, instabilité politique, et une économie sous-développée malgré des ressources naturelles abondantes.

4. Malawi – 1 760 $ par habitant

Une économie trop dépendante de l’agriculture : Le Malawi souffre d’une croissance démographique rapide, combinée à des pénuries alimentaires causées par les sécheresses et les inondations.
Problèmes majeurs : Forte dette publique et inflation, fragilité du secteur agricole, un système de santé sous-financé.

5. Mozambique – 1 790 $ par habitant

Un pays riche en gaz mais miné par l’instabilité : Malgré d’importantes réserves de gaz naturel, le Mozambique reste l’un des pays les plus pauvres, à cause de la corruption et des attaques terroristes dans le nord du pays.
Problèmes majeurs : Mauvaise gestion des ressources, présence de groupes armés, un manque d’investissements dans les infrastructures.

6. Somalie – 1 900 $ par habitant

Conflits internes et absence d’un État fort : En proie au terrorisme, aux pirateries maritimes et à une instabilité chronique, la Somalie peine à développer une économie stable.
Problèmes majeurs : Absence de gouvernement efficace, une fuite des investisseurs étrangers, et des crises humanitaires récurrentes.

7. République Démocratique du Congo – 1 910 $ par habitant

Un paradoxe : richesse minière et pauvreté extrême. Malgré ses immenses réserves de minerais (coltan, cuivre, or), la RDC reste sous-développée à cause de la corruption et des conflits armés.
Problèmes majeurs : Infrastructures précaires, économie instable malgré les ressources naturelles, et une présence de milices armées.

8. Liberia – 2 000 $ par habitant

Un pays affaibli par son passé : Le Liberia se remet encore des guerres civiles et de l’épidémie d’Ebola qui ont détruit son économie.
Problèmes majeurs : Dépendance excessive aux exportations (caoutchouc, fer), corruption endémique, et un système de santé fragile.

9. Yémen – 2 020 $ par habitant

Une économie ravagée par la guerre : Le Yémen est en plein conflit armé, ce qui a causé un effondrement économique et une famine généralisée.
Problèmes majeurs : Guerre civile prolongée, déplacements massifs de population, un blocus économique et crise humanitaire.

10. Madagascar – 2 060 $ par habitant

Une île vulnérable aux catastrophes naturelles : Le Madagascar fait face à une instabilité politique constante et est fréquemment touché par des cyclones et des sécheresses qui affectent son économie agricole.
Problèmes majeurs : Dépendance excessive à l’agriculture, infrastructure fragile, et une faible industrialisation.

Pourquoi ces pays sont-ils toujours en difficulté en 2025 ?

Les facteurs communs qui freinent le développement de ces nations incluent notamment des conflits armés et instabilité politique, la corruption et une mauvaise gouvernance, la dépendance aux matières premières et agriculture de subsistance, des infrastructures désuets et un accès limité aux services de base.

Les solutions indispensables à l’éclosion économique de ces nations sont les investissements dans l’éducation et la santé, l’amélioration des infrastructures, le renforcement de la gouvernance et lutte contre la corruption et la diversification économique.

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