La nomination de Koami Gomado, maire de la commune de Golfe 1 (Lomé) et membre du Parti de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), au sein du gouvernement togolais a de quoi surprendre.
Pour beaucoup, cette décision de Victoire Tomégah-Dogbé et son patron, Faure Gnassingbé, est susceptible de créer des ennuis dans le rang de l’ANC. En effet, ils soutiennent que les cadres du parti de l’opposition pourraient considérer ce revirement comme une « trahison » de la part du désormais ministre Koami Gomado.
À l’inverse, d’autres saluent cette décision des autorités et y voient des signaux forts de réconciliation nationale. On vous propose les cinq raisons probables qui expliquent cette décision historique.
Nomination de Joseph Koami Gomado : Une main tendue vers l’opposition pour une réconciliation nationale
Volonté d’ouverture politique : En intégrant un membre de l’opposition au sein de son équipe, le président Faure Gnassingbé envoie un signal fort de sa volonté d’inclure les voix dissidentes et de dépasser les clivages politiques traditionnels.
Reconnaissance du leadership local : Réputé pour sa gestion efficace de la commune de Golfe 1, Koami Gomado jouit d’une image de gestionnaire pragmatique et compétent. Son expérience locale est un atout pour le gouvernement.
Dynamique de réconciliation nationale : L’arrivée de Gomado dans l’équipe gouvernementale pourrait ainsi apporter une nouvelle dynamique, marquée par une approche plus inclusive et un désir de réconciliation nationale.
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Dépassement des querelles partisanes : Malgré les positions traditionnellement hostiles de l’ANC envers le gouvernement, Gomado a accepté de rejoindre l’équipe au pouvoir, faisant passer l’intérêt général avant les considérations partisanes.
Modernisation de la vie politique : Cette nomination est aussi saluée par certains observateurs comme un pas vers la modernisation de la vie politique togolaise, favorisant un dialogue plus constructif et une gouvernance plus inclusive. Avec LomeActu