Le Togo s’apprête à franchir une étape importante dans sa gestion des données agricoles. Le 5ᵉ recensement agricole, annoncé depuis plusieurs mois, démarrera officiellement le 30 novembre prochain. Cette opération vise à collecter des informations clés sur le secteur agricole, permettant d’évaluer les besoins, de recenser les ressources disponibles et d’identifier les principaux défis auxquels les agriculteurs sont confrontés. L’objectif final est d’orienter efficacement les investissements et de guider les politiques publiques.
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Selon le ministre de l’Agriculture, Antoine Lekpa Gbegbeni, cette démarche est essentielle pour actualiser les données sur l’agriculture togolaise, un secteur qui représente une part importante de l’économie nationale.
Des agents recenseurs bien formés
Pour assurer la réussite de ce processus, une formation intensive sera dispensée aux agents recenseurs sélectionnés. Ces sessions de formation se tiendront du 27 au 29 novembre dans leurs préfectures respectives. Les listes des agents retenus sont disponibles sur le site officiel de l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed). Cette préparation vise à garantir une collecte des données rigoureuse et fiable, qui reflète fidèlement la réalité du terrain.
Un outil stratégique pour le développement agricole
Le recensement agricole permettra de mesurer la contribution du secteur à l’économie nationale et de comprendre les défis auxquels il fait face, notamment en matière de productivité, d’accès aux intrants, et de gestion des terres. La dernière opération de ce genre, réalisée il y a douze ans, avait révélé l’importance centrale de l’agriculture dans l’économie togolaise, employant une grande partie de la population active et contribuant de manière significative au PIB du pays.
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En actualisant ces données, le gouvernement entend renforcer la résilience du secteur, améliorer les conditions de vie des agriculteurs et répondre aux enjeux de sécurité alimentaire. Ce recensement s’inscrit également dans une démarche plus large de modernisation et de transformation agricole, en lien avec les objectifs de développement durable du Togo.
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