La nouvelle constitution togolaise, qui introduit le pays de Faure Gnassingbé dans la Cinquième République, défraie la chronique même au delà des frontières du pays. C’est le cas à l’université d’Abomey-Calavi, au Bénin voisin, où les étudiants en première année de droit sont interrogés sur les subtilités de la transformation politique du Togo lors d’un récent examen.
L’initiative vient du professeur Ibrahim David Salami titulaire du cours « Droit constitutionnel 2 : Régime politique béninois et étrangers ». Ce dernier a soumis ses étudiants à une épreuve sur la dernière actualité politique au Togo. En effet, les apprenants sont appelés à répondre à une série de questions sur le nouveau cadre constitutionnel du Togo.
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Les étudiants devaient disséquer la nature du nouveau régime politique, identifier l’organe constitutionnel le plus puissant et expliquer les processus de nomination du chef de l’État et du chef du gouvernement.
La nouvelle constitution, adoptée par l’Assemblée nationale le 19 avril et promulguée par Faure Gnassingbé le 6 mai, marque la transition du pays d’un régime semi-parlementaire à une démocratie entièrement parlementaire.