Le Myanmar est en deuil après un puissant séisme de magnitude 7,7 qui a frappé la région vendredi, causant la mort de plus de 1 600 personnes et faisant plus de 3 400 blessés. La catastrophe a également touché la Thaïlande, tandis que les équipes de secours luttent contre le temps pour retrouver des survivants sous les décombres.
Un séisme dévastateur au cœur du Myanmar
Le tremblement de terre, survenu au nord-ouest de Sagaing, a été ressenti jusqu’à Bangkok, semant la panique à plus de 1 000 kilomètres de l’épicentre. Une réplique de magnitude 6,7 a suivi quelques minutes plus tard, aggravant la situation.
Les dégâts matériels sont considérables : effondrement de bâtiments, destruction de routes et de ponts, ruines de pagodes historiques, laissant craindre une catastrophe de grande ampleur dans ce pays déjà affaibli par le conflit civil en cours depuis le coup d’État de 2021.
Un bilan humain dramatique et une situation incertaine
Le dernier bilan fait état de 1 644 morts, 3 408 blessés, et 90 personnes piégées sous les décombres d’un immeuble de 12 étages à Mandalay.
La Croix-Rouge et d’autres organisations humanitaires travaillent sans relâche pour sauver des vies, mais le manque de moyens de communication rend l’évaluation des dégâts difficile.
Aide internationale et mobilisation des ONG
Face à l’ampleur du désastre, la junte militaire au pouvoir a lancé un appel inédit à l’aide internationale. Plusieurs pays et organisations ont déjà répondu :
Chine : envoi de 82 secouristes et d’une aide humanitaire de 13,8 millions de dollars
Inde : livraison de fournitures essentielles (nourriture, médicaments, couvertures)
OMS, Malaisie, Corée du Sud : assistance médicale d’urgence
Malgré ces efforts, l’ONU alerte sur une grave pénurie de fournitures médicales, freinant la prise en charge des blessés.
Destruction massive et incertitude pour les sinistrés
Les routes endommagées, les réseaux de communication coupés et la destruction des hôpitaux compliquent l’intervention des secours. Des milliers de personnes se retrouvent sans abri, accentuant les besoins en logement temporaire et en nourriture.
« Nous avons retrouvé des survivants, mais les tragédies continuent d’affluer », a déclaré Marie Manrique de la Croix-Rouge en Birmanie.
Alors que les opérations de secours se poursuivent, le Myanmar entre dans une phase critique de gestion de crise humanitaire.
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