Au Vatican, le président du tribunal du Vatican, proche confident du pape François, est au cœur d’un scandale.
En effet, Giuseppe Pignatone, celui là même qui luttait farouchement contre le crime organisé fait désormais face à des accusations qui risquent de salir l’image et la réputation du Vatican. Les actes de ce dernier pourrait impliquer le Saint-Siège dans un réseau de corruption.
Le scandale autour de Giuseppe Pignatone
Celui qu’on a dénommé « le juge du pape », est accusé d’avoir entravé une enquête sur des contrats publics attribués à la mafia sicilienne en Italie. Cette affaire, qui remonte à 1992, était à l’origine instruite par le légendaire juge anti-mafia Paolo Borsellino avant son assassinat par la mafia.
En effet, Pignatone et son ancien collègue Gioacchino Natoli auraient favorisé le non-lieu dans des affaires judiciaires liées à la mafia, principalement celles impliquant les lucratives carrières de marbre de Carrare. Si ces actes s’avéraient, ils constitueraient une trahison de premier ordre, et remise en question des années de lutte contre le crime organisé en Italie.
Face à ces accusations, Pignatone a, dans une déclaration à l’agence de presse Ansa, proclamé son innocence et s’est déclaré prêt à coopérer au besoin avec l’enquête.
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Ces allégations ont jeté du discrédit et de doute sur les activités financières de Vatican, qui a cependant confirmé le maintien de Pignatone à son poste jusqu’à nouvel ordre.
La disgrâce du juge du Vatican
La situation ironique dans laquelle se trouve Pignatone est évocateur. L’homme qui officiellement traquait les mafieux, notamment la capture de Bernardo Provenzano, se trouve lui-même au centre d’un scandale corruption avec la Cosa Nostra.
