Afrique

RDC : la situation à Goma au matin du 3 février

La situation sécuritaire en République démocratique du Congo (RDC) continue de se dégrader. L’armée tanzanienne a annoncé la mort de deux soldats de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) dans l’est du pays. Kinshasa a vivement réagi, qualifiant les attaques du M23 contre les forces onusiennes de crime de guerre.

Le M23 exige un dialogue direct avec Kinshasa

Le groupe armé Mouvement du 23 mars (M23), actif dans la région du Nord-Kivu, a déclaré vouloir un « dialogue direct » avec le gouvernement congolais. Malgré les condamnations internationales, les combats se poursuivent, menaçant la stabilité de toute la région.

Risque d’embrasement régional : le Burundi s’inquiète

Le Président burundais a exprimé ses craintes d’une extension du conflit en dehors des frontières congolaises. Selon lui, si le Rwanda continue ses avancées militaires, la guerre pourrait atteindre son pays et déstabiliser toute l’Afrique centrale.

Rwanda : « La crise ne se résoudra pas militairement »

De son côté, le porte-parole du gouvernement rwandais a estimé que la situation en RDC ne pourra être réglée par la force. Cette déclaration intervient alors que les tensions diplomatiques entre Kinshasa et Kigali restent particulièrement élevées.

Crise humanitaire à Goma : alerte sur la santé publique

La ville de Goma, épicentre du conflit, fait face à une grave crise sanitaire. L’agence Africa CDC a alerté sur la détérioration des conditions de vie et les risques de maladies épidémiques dans cette zone en proie aux combats.

Un lourd bilan humain : 700 morts et 2 800 blessés

D’après les Nations Unies, les récents affrontements entre l’armée congolaise et le M23 ont fait au moins 700 morts et 2 800 blessés. La situation reste critique, et les appels à une solution politique se multiplient.

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