Alors que le débat sur la fin de mandat du président béninois Patrice Talon refait surface, le gouvernement a tenu à clarifier la situation. Le porte-parole de l’exécutif, Wilfried Léandre Houngbédji, a annoncé fermement le 3 avril 2025 que le chef de l’État quittera le pouvoir en 2026, comme il s’y est engagé.
« Le président Talon partira en 2026. Il l’a dit, et il le fera », a-t-il affirmé sans ambiguïté lors d’une sortie médiatique attendue, répondant ainsi aux critiques de l’opposant Candide Azannaï.
Les doutes de l’opposition persistent
Malgré ces assurances, certains opposants politiques restent sceptiques. Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’espoir, a rappelé que Patrice Talon avait déjà promis de ne faire qu’un seul mandat de cinq ans lors de son élection initiale. Cette promesse non tenue, selon lui, jette le doute sur la sincérité de l’engagement actuel du président.
Mais du côté du gouvernement, le message est clair : il n’y aura pas de troisième mandat. Houngbédji a précisé que le nom de Patrice Talon ne figurera pas sur la liste des candidats pour la présidentielle de 2026.
Un calendrier politique déjà fixé
Pour lever toute ambiguïté, le porte-parole a même donné rendez-vous aux Béninois le quatrième dimanche de mai 2026, date prévue pour la passation de service. Ce jour-là, assure-t-il, un nouveau président prêtera serment, confirmant ainsi la volonté du chef de l’État de respecter la Constitution.
Un message fort qui pourrait bien renforcer la confiance des citoyens en l’alternance démocratique au Bénin.
