Trois chefs de gangs redoutés, Kachalla Dan Baba, Kachalla Abu Guddi et Kachalla Bello Kurma, ont subi une dégradation soudaine de leur santé mentale, semant le chaos parmi leurs partisans armés dans l’État de Zamfara, au Nigeria.
Une détérioration mentale mystérieuse
Selon l’expert en sécurité Zagazola Malama, des sources de renseignement ont confirmé que ces criminels notoires ont commencé à présenter des signes de détresse psychologique sévère. L’incident, survenu le 27 mars 2025, a provoqué des troubles au sein de leurs factions criminelles, laissant place à de nombreuses spéculations sur les causes de leur soudaine déchéance.
Les membres de leurs gangs, constatant leur fragilité mentale, les ont désarmés et abandonnés dans les forêts avoisinantes. Des témoins affirment que ces chefs de guerre se comportaient de manière erratique, parlant seuls, ayant des hallucinations et prenant des décisions incohérentes.
Qui étaient ces chefs de gangs ?
Kachalla Dan Baba dirigeait un vaste réseau criminel basé dans le village de Kudo, près de la forêt de Buzaya. Il commandait plus de 50 combattants et était impliqué dans des enlèvements, des embuscades et du vol de bétail.
Kachalla Abu Guddi, basé à Gidan Garba, était connu pour ses attaques violentes contre des civils et son implication dans le trafic d’armes.
Kachalla Bello Kurma opérait dans la forêt de Buzaya et entretenait des liens avec d’autres groupes terroristes actifs dans le Nord-Ouest du pays.
Quelles sont les causes possibles de leur déclin ?
Plusieurs hypothèses sont avancées pour expliquer cette soudaine détérioration mentale notamment :
La consommation excessive de drogues, de nombreux chefs de gangs seraient dépendants de drogues dures, ce qui pourrait avoir des effets graves sur leur santé mentale.
Des facteurs spirituels ou divins, certains habitants spéculent sur une possible intervention mystique ayant conduit à leur chute.
La pression psychologique accrue, la lutte renforcée contre le banditisme dans la région pourrait avoir contribué à leur stress extrême.
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Un tournant dans la lutte contre le banditisme ?
Si l’incapacité de ces chefs de guerre est confirmée, cela pourrait marquer un coup dur pour les groupes criminels opérant à Zamfara. La dissolution ou la réorganisation de leurs factions pourrait offrir une opportunité aux forces de sécurité d’intensifier leurs offensives.
« Leurs chefs étant devenus inaptes à diriger, leurs gangs vont soit se disperser, soit chercher de nouvelles alliances. Cela nous donne une chance de les neutraliser avant qu’ils ne retrouvent leur puissance », a déclaré une source locale.
