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Nigéria / Anambra : arrestations massives des femmes sans soutien-gorge ni pantalon

Le gouvernement de l’État d’Anambra, au Nigeria, a récemment intensifié sa lutte contre l’indécence vestimentaire en lançant une vague d’arrestations ciblant les jeunes femmes qui circulent sans soutien-gorge ni pantalon. Cette mesure controversée suscite un vif débat au sein de la population et sur les réseaux sociaux.

Des arrestations pour « indécence publique »

D’après plusieurs témoignages, les forces de l’ordre ont reçu des instructions strictes pour interpeller les femmes dont la tenue est jugée « inappropriée ». Selon les autorités, cette opération vise à préserver les valeurs culturelles et morales de la région.

Un débat qui divise l’opinion publique

Si certains soutiennent cette initiative en mettant en avant la nécessité de protéger la culture locale, d’autres dénoncent une atteinte aux libertés individuelles et aux droits des femmes. Des associations de défense des droits humains appellent déjà le gouvernement à revoir cette politique qu’elles jugent discriminatoire.

Une décision aux lourdes conséquences

L’application stricte de cette réglementation pourrait entraîner une multiplication des arrestations et des tensions sociales. De nombreuses femmes s’inquiètent désormais de sortir en public, redoutant d’être interpellées sur la base de critères vestimentaires flous.

Les réseaux sociaux en ébullition

Sur les plateformes numériques, les réactions sont partagées entre indignation et approbation. Le hashtag #DressFreedom a émergé sur X (ex-Twitter), des milliers d’internautes exprimant leur opposition à cette politique, tandis que d’autres saluent la décision du gouvernement.

Quelle suite pour cette mesure controversée ?

Alors que les autorités d’Anambra restent fermes sur leur position, la société civile continue de faire pression pour l’abandon de ces arrestations. Reste à voir si cette réglementation sera maintenue ou assouplie dans les semaines à venir.

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