Afrique

Niger : Une cache d’arme française découverte à Niamey (vidéo)

Au Niger, une importante découverte a été faite  dans une maison précédemment occupée par des militaires français. Il s’agit d’une cache d’arme découverte à la suite d’une perquisition. Parmi les découvertes les plus préoccupantes figurent une grande quantité de cartes géographiques détaillées de l’Afrique de l’Ouest, mettant en évidence des localités nigériennes stratégiques, ainsi que des lance-roquettes antichar, des fusils d’assaut, des drones et d’énormes quantités de munitions.

À la faveur de la dénonciation par le Niger des accords militaires avec la France, les Nigériens dans leur ensemble ont célébré le départ des forces françaises basées au Niger. Lorsqu’ils ont assisté au départ du dernier militaire français, ils ont légitimement exprimé leur joie et savourent encore leur victoire sur les forces d’occupation, qui ont longtemps constitué un frein au développement économique et social du Niger.

Lire aussi: Dernière minute : Le Niger met fin aux activités de son consul honoraire au Bénin

Dans la foulée, plusieurs conteneurs de matériel ont été vus convoyés vers le Tchad et des vols réguliers en direction de la France ont été observés au départ de Niamey. Ceci laisse croire qu’ils sont partis avec la totalité de leur matériel. Logiquement, à partir de ce constat, personne ne peut imaginer que ces militaires français ont laissé derrière eux un arsenal de guerre en plein centre-ville de Niamey. Ceci en dit long sur leurs intentions, des intentions qui ont été exprimées publiquement par un expert français en renseignement sur la chaîne LCI . « Notre ambassadeur et notre contingent n’étant plus otage au Niger, nous avons peut-être plus de latitude pour monter des opérations de déstabilisation cette fois-ci plus clandestine« .

C’est dans cette même logique que l’ancien ambassadeur de France au Niger, Sylvain Ité, a déclaré lors de son audition à l’Assemblée nationale, que la France dispose encore sur place au Niger, des contacts avec lesquels elle continue à travailler. « Nous suivons grâce à nos contacts sur place, la politique intérieure nigérienne et continuons à fournir des informations à nos autorités politiques. En d’autres termes, même sans être à Niamey physiquement, nous exerçons activement nos activités et missions.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page