Au Niger, le rapatriement des soldats français entre dans sa dernière ligne droite. L’Hexagone entend boucler le retrait avant la fin décembre, quitte à faire intervenir un gros porteur Antonov si les besoins s’en font sentir.
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Démarré le 05 octobre dernier, le rapatriement des soldats Français est dans sa dernière étape cette semaine. Cette dernière étape sera consacrée à l’évacuation de la base francaise de Niamey qui compte encore 400 militaires francais. Ils étaient 1 000 soldats au début, mais un nombre important a été évacué au même titre que les deux groupements engagés dans le partenariat de combat et basés au nord du Niger. En terme de logistique, il reste encore sur place à Niamey, les moyens techniques de l’armée de l’Air à savoir: les générateurs électriques, les pièces détachées et enfin les infrastructures du camp comme les hangars mobiles et les algécos.
La France entend mettre les bouchées doubles pour finir ce rapatriement mi-décembre quitte à faire intervenir un gros porteur Antonov si les besoins s’en font sentir.
Fin de la présence française au Sahel?
Au Sahel, la diplomatie francaise a essuyé de nombreuses critiques ces dernières années avec l’avènement des régimes militaires issus des coups d’Etat au Burkina, Mali, et au Niger. Accusée de soutenir les terroristes qu’elle est censée combattre, la France a été poussée à la porte par Bamako, Ougadougou et en dernière position, Niamey, sous l’autorité du général Tiani, tombeur du président déchu, Mohamed Bazoum.
Cependant, la France réitèfre son engagement à lutter contre le terrorisme au Sahel et concentre un effectif impressionnant au Tchad, qui est désormais un pays stratégique pour le dispositif militaire de l’Hexagone dans la sous région.