C’est l’annonce faite par le nouveau premier nigérien lors d’une conférence de presse tenue hier 4 septembre dans la capitale Niamey. Les autorités du Niger et les dirigeants des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont en mesure de parvenir à un accord très bientôt.
« Le Niger nourrit de sérieux espoirs de parvenir à un accord avec la CEDEAO dans les prochains jours », a déclaré M. Zein, cité par l’Agence France Presse (AFP) « Nous ne cessons d’échanger avec la CEDEAO »
Une chaine de télévision nigérienne a également rapportée qu’Ali Lamine Zein a déclaré que le Niger ne reconnaissait pas les accords précédents avec la France. Il a ajouté que l’ambassadeur français dépouillé « n’avait pas sa place au Niger »
Pour rappel, les putschistes avaient annoncé le 26 juillet au soir la destitution du président Mohamed Bazoum, la fermeture des frontières, l’introduction d’un couvre-feu, la suspension de la Constitution et l’interdiction de tous les partis politiques. Deux jours plus tard, ils ont proclamé chef d’État le général Abdourahamane Tchiani qui a dirigé la garde présidentielle dont les unités détiennent toujours Mohamed Bazoum.
Le 18 août, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la CEDEAO, Abdel-Fatau Musah, a déclaré à l’issue d’une réunion des chefs des états-majors des pays du groupe au Ghana que la date exacte de l’intervention militaire des forces de la Cédéao au Niger était fixée mais qu’elle ne serait pas pour l’instant révélée.