Au Mali, le président de la transition, Assimi Goita, a décidé de suspendre les activités des partis politiques et des associations. Cette mesure qui restreint les libertés d’expression n’est pas du goût du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.
Lire aussi : « D’ici 10 ans, tous les pays africains vont quitter le franc CFA » : Laurent Gbagbo prédit la fin du franc CFA
Ce mercredi 10 avril, le Porte-parole de la junte malienne a annoncé la suspension des activités des partis politiques et des associations à caractère politiques. Face à la presse, il a indiqué que la décision a été prise par décret pour des raisons d’ordre public. Mais pour le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, il n’est pas question de restreindre les organisations politiques dans leurs actions. Il a fait savoir que le décret « doit être immédiatement abrogé ».
Lire aussi : Sénégal : Première grosse contestation pour Bassirou Diomaye Faye
Alors que la fin de la transition était préalablement prévue pour le 26 mars 2024, l’équipe des militaires est restée en place, sans aucun signe de changer de solution. En ce qui concerne l’élection présidentielle, Assimi Goita et ses camarades ne veulent pas s’aventurer sur ce terrain. Selon la junte, il n’y aura pas d’élection tant que le problème sécuritaire va persister.
Lire aussi : Burkina Faso : Cet important acte du capitaine Ibrahim Traoré pour lutter contre le terrorisme (photo)
Sous la pression des partis politiques et des associations de la société civile, la junte se radicalise et se renferme.
