Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a réaffirmé son engagement à conduire le Mali vers un retour à l’ordre constitutionnel. Lors d’un Conseil des ministres tenu récemment, il a exhorté son gouvernement à garantir des conditions optimales pour des élections « transparentes et apaisées », tout en insistant sur l’importance de respecter les échéances fixées.
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Initialement prévue pour durer 18 mois après le coup d’État du 15 septembre 2020, la transition politique au Mali a été prolongée jusqu’en février 2024, en raison des défis sécuritaires et institutionnels auxquels le pays est confronté. Cependant, l’annonce en septembre dernier du report de l’élection présidentielle, sans indication de nouvelle date, a suscité des inquiétudes au sein de la population et de la communauté internationale.
Dans un contexte de réformes, Assimi Goïta a nommé le 21 novembre Abdoulaye Maïga au poste de Premier ministre, remplaçant Choguel Kokalla Maïga. Cette désignation vise à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour stabiliser le pays et préparer des élections inclusives.
Goïta a chargé le nouveau chef du gouvernement d’élaborer un plan d’action clair, assorti d’objectifs mesurables et d’un calendrier précis. « Ce plan doit répondre aux attentes des Maliens et renforcer la crédibilité du processus de transition », a-t-il déclaré.
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Le report des élections a intensifié les tensions au niveau national, où la population reste divisée entre soutien au gouvernement de transition et impatience face à l’absence de progrès significatifs. Sur la scène internationale, la CEDEAO et d’autres partenaires pressent le Mali de respecter ses engagements pour restaurer l’ordre constitutionnel.
Alors que le pays continue de faire face à des défis sécuritaires majeurs, la réussite de cette transition dépendra en grande partie de la capacité des autorités à mener des réformes inclusives et à restaurer la confiance des Maliens dans leurs institutions.
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