Afrique

Macky Sall sème le trouble à quelques jours de la fin de son règne

Le président sortant sénégalais, Macky Sall sème le trouble au Sénégal à quelques jours de la fin son règne. Il a nommé Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour Suprême alors que, ce haut cadre de judiciaire s’est impliqué dans une affaire impliquant l’État et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Pour rappel; à l’ audience de référé  le 06 octobre 2023, Abdoulaye Ndiaye a jugé que l’État n’avait pas violé les droits de Sonko lorsque la Direction Générale des Élections (DGE) avait refusé de remettre les fiches de parrainages au mandataire de ce dernier.

Pourquoi Macky Sall veut semer le désordre avant de partir?

Malgré ses contorsions et dans acrobatique pour écarter Ousmane Sonko d’être candidat à la dernière présidentielle n’a pas marché, le voilà encore de semer de la pagaille à quelques jours avant son départ.

En président la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature ce vendredi 29 mars 2024, des spéculations vont bon train au sujet de l’ordre du jour inconnu des parties prenantes. Et ce que redoutait les participants est tombé. Abdoulaye Ndiaye, anciennement Président de Chambre à la Cour Suprême, a été nommé Président de la Cour Suprême en remplacement de Aly Ciré Ba.

Pourquoi un tel changement inexplicable ?

Selon plusieurs sources contactées, cette nomination n’est que la volonté ou la technique de la terre brûlée quand on sait que, la guerre est perdue d’avance. Lorsque l’on sait que, le nommé n’est autre le magistrat qui avait rejeté le recours du Parti démocratique sénégalais (PDS) concernant l’annulation du décret du Président Macky Sall convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars dernier, l’on peut comprendre aisément l’intention cachée de Macky Sall. Et pour cause. Le tout nouveau Président de la cour Suprême s’est impliqué dans une affaire impliquant l’État et Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Lors de cette audience de référé liberté le 06 octobre 2023, Abdoulaye Ndiaye a jugé que l’État n’avait pas violé les droits de Sonko lorsque la Direction Générale des Élections (DGE) avait refusé de remettre les fiches de parrainages au mandataire de ce dernier.

Cette décision a été rendue malgré l’avis contraire de la Procureur générale, Marie Gueye Diop, qui avait soutenu que l’État n’avait pas le droit de radier Sonko des listes électorales.

Avec Togotimes

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