La coopération entre le Burkina Faso du capitaine Ibrahim Traoré et la Russie de Vladimir Poutine se concrétise de jour en jour. Les deux Etats ont entamé un processus de mise en œuvre d’un programme nucléaire. A la fin, cette coopération sera couronnée par la construction d’une centrale nucléaire, nécessitant une main-d’œuvre qualifiée.
En septembre prochain, un groupe d’étudiants burkinabè sera en Russie dans le cadre d’un programme de formation nucléaire. Cette coopération est née à la faveur d’un accord de partenariat co-signé, mercredi 5 juin, par le ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso et l’Agence fédérale de l’énergie atomique de Russie (ROSATOM).
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« La partie russe a déjà ouvert quatre places pour accueillir des étudiants dès début septembre et qui seront formés dans différentes spécialités », a précisé le ministre burkinabè de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba.
Grace à cet accord, le Burkina Faso bénéficiera d’un transfert de compétence de la part de la Russie. Ainsi donc, les russes formeront une ressource humaine nécessaire pour le programme nucléaire burkinabè dont le cœur est la construction d’une centrale nucléaire à des fins pacifiques.
ROSATOM va mettre également en place une filière « énergie nucléaire » à travers l’élaboration de manuels didactiques et la formation des formateurs.
En plus de l’accord sur la formation des apprenants burkinabè, les deux parties sont parvenues à deux autres accords respectivement sur la sensibilisation et l’information de l’opinion publique sur le nucléaire et sur l’évaluation du site de construction de l’infrastructure nucléaire.
Par ailleurs, le Burkina Faso et la Russie sont engagés dans un programme éducatif qui prend en compte plusieurs aspects de la formation professionnelle et technique et de l’apprentissage des langues, notamment le russe.