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Les États-Unis envisagent d’interdire l’entrée aux voyageurs de 43 pays : voici la liste

Les États-Unis se préparent à imposer de nouvelles restrictions de voyage qui pourraient toucher 43 pays, dont 22 nations africaines. Selon une enquête du New York Times, l’administration Trump envisage un durcissement des conditions d’obtention des visas et des interdictions d’entrée pour certains pays, évoquant des raisons de sécurité nationale.

Une classification en trois niveaux de restriction

Les pays concernés seraient classés en trois catégories selon leur niveau de risque perçu par Washington : rouge, orange et jaune.

🔴 Liste rouge : interdiction totale d’entrée aux États-Unis pour les citoyens de ces pays. Elle inclurait des nations comme la Libye, la Somalie et le Soudan.

🟠 Liste orange : restrictions sévères sur les visas, nécessitant des entretiens individuels renforcés. Parmi ces pays figurent l’Érythrée, la Sierra Leone et le Soudan du Sud.

🟡 Liste jaune : ces pays disposent de 60 jours pour améliorer leurs procédures de sécurité et de contrôle des voyageurs. En cas de non-conformité, ils risquent d’être déplacés vers les listes rouge ou orange. Parmi eux, on retrouve :

  • Angola
  • Bénin
  • Burkina Faso
  • Cameroun
  • Cap-Vert
  • Tchad
  • République du Congo
  • République Démocratique du Congo
  • Guinée équatoriale
  • Gambie
  • Liberia
  • Malawi
  • Mali
  • Mauritanie
  • São Tomé-et-Principe
  • Zimbabwe

Un impact majeur sur les voyages, l’économie et la diaspora

Si ces restrictions sont mises en place, elles pourraient : limiter les opportunités pour les étudiants internationaux souhaitant poursuivre leurs études aux États-Unis. Freiner les échanges commerciaux et impacter les entreprises ayant des partenaires économiques américains. Empêcher les réunions familiales pour des milliers de citoyens vivant aux États-Unis. Créer des tensions diplomatiques, plusieurs gouvernements pouvant considérer ces mesures comme discriminatoires.

Une politique migratoire controversée

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans la continuité des politiques migratoires de Donald Trump. Lors de son premier mandat en 2017, il avait instauré le Muslim Ban, bloquant l’entrée des ressortissants de plusieurs pays musulmans.

Depuis son retour au pouvoir, Trump a renforcé le gel du programme d’admission des réfugiés, réduit l’aide étrangère et multiplié les restrictions pour renforcer le contrôle des flux migratoires.

Le Département d’État a établi cette liste il y a plusieurs semaines, mais elle pourrait être modifiée avant d’être soumise à la Maison-Blanche. L’officialisation de ces mesures risque de provoquer une forte réaction internationale et de relancer les débats sur leur caractère discriminatoire et restrictif.

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