Afrique

Les Etats-Unis annulent une subvention de 14 millions de dollars pour le Mali : Bamako réagit

Le Mali a vivement réagi contre l’utilisation de l’aide financière étrangère, accusant certains fonds d’être détournés au profit de réseaux terroristes et de constituer une menace pour sa souveraineté. Dans un communiqué officiel, la diplomatie malienne met en garde contre ces financements qu’elle qualifie de « moyens de déstabilisation et de subversion ».

Annulation d’une subvention de 14 millions de dollars : Bamako réagit

Cette déclaration intervient après l’annonce de l’annulation d’une prétendue subvention de 14 millions de dollars destinée à renforcer la cohésion sociale au Mali. Le Département de l’efficacité gouvernementale des États-Unis (DOGE) a déclaré que ce financement avait été suspendu, une information accueillie avec « surprise » par Bamako, qui affirme n’avoir jamais été informé de l’existence de cette aide.

Qui sont les bénéficiaires de ces fonds ? Bamako exige des explications

Le gouvernement malien s’interroge sur l’origine et les réels destinataires de cette subvention. Selon le communiqué, l’absence de transparence autour de cette aide renforce les soupçons de détournement de fonds et d’utilisation de ces ressources à des fins illégales. Le Mali invite donc les autorités américaines à « engager des poursuites judiciaires » contre les responsables de cette dérive financière.

Le refus de Bamako de collaborer avec USAID depuis deux ans

Le gouvernement rappelle qu’il a délibérément refusé de signer l’accord quinquennal de subvention d’objectif de développement avec les États-Unis. Cette décision vise à restreindre les financements de USAID, l’agence américaine en charge du développement international, accusée de ne pas respecter les priorités fixées par le Mali.

Un appel à une aide internationale plus transparente

Malgré ces tensions, Bamako se dit favorable aux efforts de la nouvelle administration américaine pour « assainir et humaniser » l’aide internationale. Le gouvernement malien salue toute initiative visant à garantir que les fonds internationaux profitent directement aux populations concernées et non à des acteurs aux intentions douteuses. Cette affaire souligne la nécessité d’une meilleure transparence et d’un contrôle plus strict des financements étrangers destinés aux pays en développement.

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