Nairobi franchit une nouvelle étape vers l’intégration régionale en supprimant les autorisations de voyage électronique (ETA) pour presque tous les pays africains. Cette mesure, issue d’une recommandation du Cabinet des ministres, s’inscrit dans une vision ambitieuse de faciliter la mobilité sur le continent.
Une exclusion limitée à deux pays pour des raisons de sécurité
Alors que cette initiative inclut presque tous les pays africains, les ressortissants de la Somalie et de la Libye ne bénéficieront pas de cette exemption. Le gouvernement justifie cette exception par des préoccupations sécuritaires.
« Cette décision vise à renforcer l’intégration régionale tout en maintenant la sécurité nationale », a précisé l’exécutif kenyan.
Durée du séjour : flexibilité pour les voyageurs africains
La nouvelle mesure permettra aux visiteurs africains de séjourner au Kenya sans ETA pour une durée maximale de deux mois. Pour les citoyens des pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est, cette durée sera étendue à six mois, favorisant davantage les relations économiques et sociales entre voisins.
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Un nouveau système d’information pour garantir la sécurité
En parallèle, le gouvernement kenyan prévoit de mettre en place un système d’information avancé. Ce dispositif aura pour objectif d’améliorer la présélection des passagers avant leur arrivée, de renforcer la sécurité aux points d’entrée et d’optimiser les formalités d’entrée pour rendre le processus plus fluide.
Bien que cette initiative ait été annoncée, le gouvernement n’a pas encore communiqué de date précise pour sa mise en œuvre.
Une étape majeure pour l’intégration régionale
Avec cette décision, le Kenya réaffirme son rôle de leader dans la promotion de la libre circulation des personnes en Afrique. En facilitant les déplacements intra-africains, Nairobi ouvre la voie à une plus grande coopération régionale et à des opportunités économiques accrues.