Depuis le 14 février 2024, le pape François, âgé de 88 ans, est hospitalisé à Rome pour une double pneumonie. Malgré les mises à jour du Vatican, son état de santé fragile soulève de nombreuses interrogations, notamment sur une possible renonciation.
La convocation d’un consistoire ordinaire le 25 février alimente davantage les spéculations. Alors que la Semaine sainte approche, le souverain pontife pourra-t-il assumer ses fonctions ou suivra-t-il l’exemple de Benoît XVI en annonçant son départ ?
Une hospitalisation qui inquiète les fidèles
Le pape François a été admis dans une clinique de Rome dans un état critique. Depuis, son état s’est légèrement amélioré, et son pronostic vital n’est plus engagé. Cependant, l’incertitude demeure quant à sa capacité à assumer ses obligations. Un consistoire ordinaire convoqué le 25 février. Une santé fragile qui pourrait empêcher la célébration de Pâques. Des rumeurs de renonciation alimentées par les spécialistes du Vatican.
Va-t-il annoncer sa renonciation ?
Selon un employé du Vatican, il y aurait 10 % de chances que le pape François annonce sa démission. Un chiffre qui semble faible mais qui alimente néanmoins les doutes.
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Un précédent historique : en février 2013, Benoît XVI avait convoqué un consistoire ordinaire avant d’annoncer son renoncement. Selon le spécialiste Bernard Lecomte, la convocation du consistoire pourrait être un prétexte pour une annonce plus importante. Une source vaticane a confié au journal La Croix qu’il était « trop tôt » pour évoquer un retour du pape à sa résidence de Sainte-Marthe.
Pâques en suspens : un tournant pour l’Église catholique ?
La Semaine sainte, période la plus importante du calendrier chrétien, approche à grands pas. Or, l’état du pape François pourrait l’empêcher de présider les célébrations.
Si le souverain pontife devait renoncer, cela marquerait un événement historique et ouvrirait la voie à un nouveau conclave pour élire son successeur.
