
Ankou Sodjago, journaliste togolais et ancien délégué du personnel à Senego au Sénégal, fait face à une vague de menaces et d’intimidations depuis son licenciement abusif. Membre fondateur du Synpics-Senego, il a osé dénoncer les abus des patrons de presse sénégalais, ce qui lui vaut aujourd’hui une surveillance constante et des appels anonymes inquiétants.
Appels anonymes et filatures suspectes
Selon ses propres révélations, Ankou Sodjago a reçu un appel anonyme provenant d’un numéro masqué, peu de temps après une rencontre avec le député et militant Guy Marius Sagna. Mais ce n’est pas tout. Le 25 décembre 2024, alors qu’il rentrait avec sa famille, il a été suivi par des individus à moto, une situation qui l’a plongé dans une profonde angoisse.
Une menace constante sur sa sécurité
Derriere ces menaces, un message clair : faire taire un syndicaliste déterminé à défendre les droits des journalistes et des travailleurs de la presse au Sénégal. « Je suis un homme habitué à affronter des défis, mais ces intimidations répétées m’ont acculé. Je crains pour ma vie et celle de ma famille », a-t-il déclaré.
Un appel à la solidarité internationale
Face à cette situation critique, Ankou Sodjago en appelle à la communauté internationale, aux organisations de défense des droits humains et aux professionnels des médias pour lui assurer une protection. Il réclame un environnement sécurisé où il pourrait poursuivre son combat sans craindre pour sa vie.
Liberté de la presse en danger : un symbole de résistance
Cette affaire met en lumière les risques encourus par ceux qui osent dénoncer les injustices au sein de la presse africaine. Plus que jamais, Ankou Sodjago incarne la figure du journaliste intègre qui refuse de céder face à l’intimidation et à la censure.