Le commandement de la police de l’État d’Oyo a démantelé un réseau de trafic de restes hµmains en arrêtant deux suspects impliqués dans l’exhumation illégale de cad@vres et la vente de parties de corps à des ritµalistes. Cette affaire met en lumière un phénomène inquiétant qui alarme les autorités et la population.
Une enquête approfondie révèle un commerce macabre
D’après le porte-parole du commandement de la police, Adewale Osifeso, cette arrestation a été possible grâce à une information clé reçue par les enquêteurs du quartier général de la police divisionnaire d’Iyaganku. Suite à cette dénonciation, une perquisition a été menée, révélant des découvertes macabres.
« Lors de l’opération, nous avons retrouvé un torse de femme ainsi que d’autres restes hµmains démembrés, notamment des membres sectionnés et des ossements séchés. Ces restes étaient conservés dans des sacs et un pot de peinture », a déclaré Osifeso.
Des aveux accablants des suspects
L’un des suspects a avoué avoir déterré un cad@vre dans un cimetière de la localité d’Awa-Ijebu, située dans la zone de gouvernement local d’Ijebu Nord, dans l’État d’Ogun. Il a également reconnu avoir vendu ces restes hµmains à des individus impliqués dans des pratiques ritµelles.
Grâce à ces aveux, les enquêteurs ont pu interpeller un deuxième suspect, un homme âgé d’environ 70 ans, soupçonné d’être un acheteur de ces restes hµmains. Lors de son interrogatoire, il a admis son implication dans ce trafic illicite, confirmant ainsi l’ampleur du réseau criminel.
Une enquête en cours et des mesures renforcées
L’affaire a été transférée à la Section des homicides du Département des enquêtes criminelles de l’État pour un complément d’investigation. Pendant ce temps, la police intensifie ses efforts pour identifier et interpeller d’autres suspects potentiellement impliqués.
Face à cette situation alarmante, le commissaire de police de l’État d’Oyo, Johnson Ademola, a lancé un avertissement aux gestionnaires de cimetières, les exhortant à renforcer la surveillance et la sécurité des sites funéraires pour éviter de nouvelles exhumations illégales.
Par ailleurs, M. Ademola a appelé les transporteurs à faire preuve de vigilance en inspectant rigoureusement les bagages des passagers afin d’empêcher le transport clandestin de restes hµmains.
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