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Kinshasa demande au PSG, Arsenal et au Bayern de rompre leurs contrats avec le Rwanda

La République démocratique du Congo (RDC) a officiellement demandé à plusieurs clubs de football européens, dont le Paris Saint-Germain (PSG), Arsenal FC et le Bayern Munich, de mettre fin à leurs partenariats avec le Rwanda, dirigé par Paul Kagame.

Ces accords, en particulier la campagne « Visit Rwanda », sont jugés « entachés de sang » par les autorités congolaises, qui dénoncent le rôle du Rwanda dans l’exploitation illégale des ressources minières de l’est de la RDC.

Pourquoi Kinshasa veut la fin de « Visit Rwanda » ?

Le gouvernement congolais accuse le Rwanda d’occuper illégalement des territoires à l’est du pays et d’exploiter les minerais de manière illégale pour financer la guerre. La campagne « Visit Rwanda », affichée sur les maillots du PSG, d’Arsenal et du Bayern Munich, est considérée comme un outil de propagande pour redorer l’image du régime de Paul Kagame. Plus de 500 000 personnes déplacées en raison du conflit en RDC, selon Kinshasa.

Une lettre officielle envoyée aux clubs concernés

Le ministère congolais des Affaires étrangères a envoyé une lettre officielle aux dirigeants des trois clubs de football, leur demandant de réexaminer la moralité de leurs accords commerciaux avec le Rwanda.

Extrait du communiqué du ministère :

« Le régime rwandais finance la guerre et pille les minerais du Congo tout en déplaçant plus de 500.000 personnes. Il est temps de prendre position. »

PSG, Arsenal et Bayern : quelle réponse face aux pressions diplomatiques ?

Les clubs concernés n’ont pas encore réagi publiquement à cette demande. Toutefois, cette interpellation pourrait raviver le débat sur l’éthique des sponsors dans le football et l’implication des grandes entreprises dans des zones de conflit.

Visit Rwanda Kinshasa demande au PSG, Arsenal et au Bayern de rompre leurs contrats avec le Rwanda

Un appel au boycott de « Visit Rwanda » ?

Certaines voix s’élèvent pour appeler à un boycott des produits et campagnes sponsorisés par le Rwanda, notamment dans le monde du football. Cette situation pourrait également affaiblir l’image internationale de Paul Kagame et sa politique de soft power à travers le sport.

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