International

Justice Internationale : Deux juristes africaines rejoignent la CPI

Dans un contexte international marqué par des tensions diplomatiques, deux juristes africaines de renom, la juge botswanaise Sanji Monageng et la ghanéenne Evelyn Ankumah, ont été nommées conseillères spéciales du procureur de la Cour pénale internationale (CPI). Cette nomination s’inscrit dans une période où la CPI est sous pression, notamment après l’émission d’un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahu, qui a entraîné des sanctions américaines contre le procureur Karim Khan.

Renforcement de l’expertise africaine à la CPI

Avec ces nouvelles nominations, le nombre de conseillers spéciaux africains passe à quatre sur un total de 16 experts internationaux. Ils rejoignent Mohamed Othman, président de la mission d’enquête de l’ONU sur le Soudan, et Adama Dieng, ancien expert de l’ONU sur la prévention des génocides, aujourd’hui conseiller à l’Union africaine.

Sanji Monageng : une juge expérimentée à la CPI

Sanji Monageng, actuelle haute-commissaire du Botswana en Afrique du Sud, connaît bien la Cour pénale internationale. Entre 2009 et 2018, elle a siégé comme juge à la CPI, acquérant une expertise précieuse sur les dossiers complexes de justice internationale et des droits humains. Son retour à la CPI en tant que conseillère spéciale témoigne de la reconnaissance de son engagement.

Evelyn Ankumah : une défenseure de la justice internationale

Fondatrice d’Africa Legal Aid (AFLA), un think tank spécialisé en justice internationale, Evelyn Ankumah milite activement pour une réforme du crime d’agression dans le statut de Rome. Selon elle, le cadre juridique actuel ne permet pas de poursuivre efficacement les auteurs d’actes d’agression. Cette question sera au cœur des débats de l’Assemblée des États membres de la CPI, prévue en juillet 2025 à New York.

Sanji Monageng et Evelyn Ankumah CPI
Sanji Monageng et Evelyn Ankumah CPI

Une réunion clé pour l’avenir de la justice internationale

L’Assemblée des 125 États membres de la CPI, qui se réunira en juillet 2025, devra trancher sur l’évolution du cadre juridique international, notamment en ce qui concerne les crimes d’agression et l’élargissement des compétences de la Cour. Cette rencontre pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre l’impunité à l’échelle mondiale.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page