Coup dur pour Patrice Talon en ce qui concerne l’intervention militaire au Niger. En effet, le gouvernement béninois se retrouve délaissé par les partis politiques face à son intention de soutenir la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger par la force.
Alors que le gouvernement, en soutien à une décision de la CEDEAO n’exclut pas l’intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel, les partis politiques du Bénin semblent bien s’y opposer.
Ainsi, le gouvernement devient de plus en plus seul face à son option de faire recours à une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel au Niger.
Plusieurs partis politiques ont tournés le dos au pouvoir
En dehors de la Conférence épiscopale et des organisations de la société civile qui se sont prononcées sur le sujet, plusieurs partis politiques ont aussi réagi face à ce sujet brûlant de l’actualité.
Dans la foulée, les FCBE, Moele Bénin, Les Démocrates, le PCB ont tous opté pour la résolution pacifique de ce problème. Les FCBE, dans un communiqué rendu public le 29 juillet affichent leur préférence pour les solutions pacifistes.
« Dans ce sens, elle recommande aux Chefs d’État et à la CEDEAO de « prioriser la voie de la diplomatie et du dialogue avec les putschistes. En tout état de cause, la Force Cauris pour un Bénin Émergent reste indéniablement opposé à tout coup de force au sommet des Etats, à l’usage de violence sur les citoyens et ne saurait tolérer un bain de sang dans n’importe quel pays et sous aucun prétexte », lit-on dans le communiqué du parti.
Aux dernières nouvelles, le Niger a refusé l’aide humanitaire proposée par le Bénin. Niamey accuse Cotonou de soutenir l’intervention militaire de la CEDEAO en hébergeant les troupes des autres pays.