Le délai fixé par la junte militaire au pouvoir pour organiser les élections a expiré et le peuple malien n’est pas allé aux urnes. Comme justificatif, le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, a exposé les raisons de certains choix et orientations prises par la transition.
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Lors de la rencontre avec les représentants des partis politiques le 25 mars, Maïga a souligné que la sécurité est une priorité absolue, sans laquelle des élections ne peuvent être envisagées.
« Quand nous venions après la rectification de la transition le 7 juin 2021, la situation était très claire pour nous. Si jamais on élisait un président tout de suite, dans quelques mois, il allait tomber aussi longtemps qu’on n’aura pas réglé la question de l’insécurité. Aller aux élections, c’est juste un discours », a-t-il laissé entendre.
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La junte militaire au pouvoir avait fixé les dates du 4 février 2024 pour l’organisation du premier tour de la présidentielle et le 18 février 2024 pour le second tour et rendre le pouvoir civil à l’issue d’une période de transition s’achevant le 26 mars 2024 dernier.
