Au Ghana, un ressortissant togolais, du nom de Shaibu Yaw, a été condamné à 18 ans de prison avec travaux forcés par le tribunal de circuit A de Koforidua. Il est reproché au condamné des activités minières illégales à Akyem Mouso, localité située dans le district d’Atewa Ouest, dans la région de l’Est.
La condamnation de Shaibu fait suite à son arrestation lors d’une campagne de répression contre l’exploitation minière illicite, un problème croissant dans les efforts du Ghana pour lutter contre les dommages environnementaux causés par les opérations de Galamsey.
L’affaire a été présidée par la juge de la Haute Cour, Sa Seigneurie Abigail Animah Asare, siégeant en qualité de tribunal de circuit.
Selon Pulse Ghana, elle a déclaré Shaibu coupable de complot en vue de commettre un crime impliquant une exploitation minière illégale et une exploitation minière sans permis valide. En plus de sa peine de prison, le Togolais a été condamné à une amende de 10 000 unités de pénalité pour les deux infractions.
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Lorsqu’on lui a donné l’occasion de s’exprimer avant le prononcé de la peine, Shaibu a plaidé auprès du tribunal pour lui permettre de retourner dans son pays d’origine, le Togo, promettant de ne jamais retourner au Ghana pour se lancer dans des activités minières illégales.
Cependant, le juge a expliqué que même s’il avait le droit de faire appel, la gravité du crime et ses vastes conséquences environnementales justifiaient une peine ferme.
En rendant son jugement, Mme Animah Asare a souligné la gravité de l’exploitation minière illégale, notant son impact dévastateur sur les ressources naturelles du Ghana.
Elle a demandé aux interprètes judiciaires d’expliquer clairement la décision à toutes les personnes présentes et a exhorté tout le monde, en particulier ceux impliqués dans Galamsey, à cesser immédiatement ces activités.
Outre la condamnation du Togolais, le tribunal a examiné les cas de 5 autres personnes arrêtées pour des allégations d’exploitation minière illégale à Akyem Adasawase.
Ces individus, à savoir Eric Niko, David Kodza, Robert Mawuli, Awuli David et Nana Kojo Ayimadu, ont été appréhendés le 16 octobre 2024 par le groupe de travail de l’Association nationale des mineurs à petite échelle du Ghana. Après de longues délibérations, le tribunal leur a accordé une libération sous caution.
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