Afrique

Ghana: Nana Akufo-Addo sera poursuivi en justice à la fin de son mandat

La gestion scabreux des fonds Covid-19 ne restera pas sans punition judiciaire au Ghana. L’actuel président, Nana Akufo-Addo dont le second mandat prend fin en décembre prochain, va devoir répondre de ses actes devant les tribunaux à la fin de son mandat pour son rôle dans l’affaire de fumigation des écoles du Ghana où environ 250 millions de dollars sont détournés,

Nana Akufo-Addo va être poursuivi en justice pour des projets qui n’ont jamais vu le jour dans la gestion du fonds COVID19. Des projets ayant coûté la coquette somme de 250 millions de dollars, Nana Akufo-Addo est souvent accusé d’escroquerie, de dilapidation des deniers publics.

« Oh oui, nous verrons le président Akufo-Addo, tout comme Donald Trump, devant le tribunal. Akufo-Addo ira également devant le tribunal », une déclaration de l’avocat ghanéen Me Martin Kpebu qui le tient responsable des dépenses de plus de 500 millions de GH¢ consacrées aux exercices de fumigation, en particulier à la suite de la pandémie de Covid-19. L’affaire fait actuellement grand bruit au Ghana.

Pour Me Kpebu, il est grand temps que les dirigeants répondent de leurs décisions et actions envisagées au nom du peuple. C’est pour cela que, selon lui, Nana Akufo-Addo devrait faire face à des conséquences juridiques, de ses décisions et actions, similaires à celles auxquelles l’ancien président américain Donald Trump a fait face.

« Pour le président Akufo-Addo, ce que je recherche, c’est que lorsqu’il quittera ses fonctions, je porterai plainte afin que nous le poursuivions pour les plus de 500 millions de GH¢ que nous avons dépensés pour la fumigation des écoles, etc. après Covid, quand ce n’était pas nécessaire. Les assemblées [de district et municipales] ont dit que cela représenterait une perte financière, elles ne pensaient pas que la fumigation était nécessaire », a-t-il déclaré.

L’affaire de fumigation des écoles dans tout le pays a été un scandale financier sans précédent, rapporté dans une enquête menée par le journaliste Manasseh, lauréat du prix du Journaliste ouest-africain de l’année. Son enquête a mis à nu des irrégularités dans les dépenses de fumigation coûtant plus de 500 millions de GH¢ et rendues publiques par le ministère de l’Éducation et le ministère du Gouvernement local et du Développement rural.

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