« Je suis plus ou moins à l’abri du danger », c’est ce qu’il faut retenir concernant le journaliste d’investigation togolais Ferdinand Ayité, disparu depuis le dimanche 5 mars dernier, jour de son procès.
Alors que la tension montait sur les réseaux sociaux et au sein des journalistes, l’homme de média qui a estimé être suffisamment loin de ses bourreaux, a enfin émergé.
C’est dans un message sur son compte Facebook ce mercredi 8 mars au soir, que monsieur Ayité a donné signe de vie. Une bonne nouvelle pour tous ses confrères et pour toute l’opinion publique.
Mais pourquoi une telle décision si l’on ne se reproche rien, se demande-t-on ?
En effet, dans un témoignage, le directeur de publication du journal « l’Alternative » a livré les raisons de son exil.
D’après ses propos relayés par nos confrères de ‘icilomé’, alors qu’il se rendait à Cotonou, il a été arrêté à la frontière, à Aného. Après un mini interrogatoire, il sera reconduit à Lomé, au SCRIC, escorté par le chef de brigade de la gendarmerie de la ville.
Là, le journaliste confie avoir subi un second interrogatoire avant d’être ramené chez lui tard dans la soirée, sous surveillance.
Le dimanche 5 mars, jour de sa disparition, il dit avoir reçu une convocation du SCRIC à 11h lui demandant de se présenter à 15h du même jour. Convocation à laquelle il ne se rendra pas. La suite, nous la connaissons.
Cliquez et rejoignez-nous sur Telegram ⇒ TOGO PLUS