En France, un ressortissant togolais avait été victime d’une agression d’une extrême violence, survenue sur le pont Saint-Pierre à Toulouse.
Il s’agit de deux jeunes d’origine algérienne sur un scooter qui tabassaient le dénommé Christian, à coups de casque, puis lui roulent délibérément dessus, alors que ce dernier était déjà à moitié mort. Choquante, la vidéo avait fait le tour des réseaux sociaux, à tel point que face à la surmédiatisation, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin exigeait des enquêteurs des résultats rapides.
Les agresseurs O.I. et C.K. auraient frôlé d’un peu trop près la victime qui leur a lancé des noms d’oiseaux, ils ont alors fait demi-tour pour la rouer de coups. (…)
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“Il n’est pas mort mais vous n’y êtes pour rien” raille le procureur de la République en s’adressant aux prévenus, soulignant “leur volonté de détruire”. Il a requis 6 et 5 ans de prison, la plus lourde peine pour celui qui a reconnu avoir roulé sur Christian (1). La victime dont l’avocat, Me Jacques Derieux, lira quelques mots à l’audience : “Depuis l’agression je ne suis plus le même homme, elle m’a détruite mentalement”.
Christian, qui a eu 15 jours d’ITT, est un père de famille togolais venu travailler en France dans le BTP, il a longtemps vécu en foyer. Les deux prévenus sont des sans-papiers, originaires de Mostaganem en Algérie : enfances miséreuses, parcours chaotiques. L’un, connu pour des affaires de stup, coiffe aussi ses amis “au black” à Bagatelle ; l’autre, qui ne parle pas français, a vécu dans des squats à Saint-Michel. L’agression qui remontait au samedi 27 août 2022, a été tranché par le tribunal, qui a condamné à 5 ans de prison et 5 ans d’interdiction de porter une arme. O.I. est en outre condamné à 10 ans d’interdiction de territoire.
