Le Sénat français a pris une décision majeure en adoptant un amendement visant à réduire considérablement les avantages octroyés aux anciens présidents de la République et Premiers ministres. En cause : une augmentation de 11 % des crédits alloués à ces anciens dirigeants entre 2022 et 2023, alors que leur nombre est passé de 13 à 16. Cette réforme, qui coûterait cher à certaines figures historiques comme Michel Barnier, entend alléger les finances publiques.
Actuellement, ces privilèges représentent une dépense annuelle de 2,8 millions d’euros pour l’État. Si cet amendement est validé par l’Assemblée nationale, il mettrait fin à des avantages tels que les voitures avec chauffeur et les secrétariats dédiés.
Quels Avantages Seront Supprimés ?
Réduction drastique des crédits pour les ex-Premiers Ministres
Les 16 anciens Premiers ministres bénéficieront désormais de mesures beaucoup plus strictes. Ces privilèges incluent actuellement des véhicules avec chauffeur et des équipes dédiées, des avantages en place depuis plusieurs décennies pour certains, comme Édith Cresson ou Édouard Balladur.
Des restrictions pour les ex-Présidents
Pour les anciens présidents, au nombre de deux (Nicolas Sarkozy et François Hollande), les privilèges seront également revus à la baisse. L’amendement prévoit de réduire leurs effectifs à trois membres dans leur cabinet et un seul agent de service après cinq ans passés hors de l’Élysée.
« Personne n’est aux restos du cœur »
La sénatrice centriste de l’Orne, Nathalie Goulet, à l’origine de cette réforme, a souligné que ces anciens dirigeants bénéficient déjà d’un confort financier considérable. « Aucun d’eux n’est en situation précaire. Ils cumulent des retraites et des postes de consultants », a-t-elle déclaré.
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Elle souligne également les abus concernant certains anciens Premiers ministres, comme Dominique de Villepin, qui coûte cher aux contribuables bien qu’il ne soit pas dans le besoin.
Une sécurité encore débattue
La question de la sécurité des anciens dirigeants est également mise en cause. Certains, comme l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, se passent d’officiers de sécurité. Les critiques pointent du doigt des cas comme ceux de Jean-Marc Ayrault ou Édith Cresson, qui bénéficient encore de protections malgré leur éloignement de la vie politique.
Pourquoi cette réforme est symbolique ?
Bien que la suppression de ces avantages représente une économie relativement modeste pour l’État (2,8 millions d’euros), elle envoie un signal fort aux citoyens. Ce geste montre que même les élites doivent contribuer à l’effort national en réduisant les dépenses superflues.
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