
La Côte d’Ivoire est aujourd’hui confrontée à un fléau numérique : la prolifération des fake news. Ces fausses informations, souvent diffusées depuis l’étranger, mettent en péril la cohésion sociale et fragilisent les institutions démocratiques. Face à cette menace, le gouvernement ivoirien renforce sa riposte à travers une série de mesures concrètes.
La campagne « Tous Responsables » pour éveiller les consciences
Lancée par le ministère de la Communication, la campagne « Tous Responsables » a pour but d’inciter les citoyens à vérifier l’information avant de la partager. Elle s’appuie sur des contenus pédagogiques diffusés sur les réseaux sociaux, afin de responsabiliser chaque internaute. Car chaque clic, chaque partage, peut renforcer une fausse nouvelle ou, au contraire, stopper sa propagation.
L’ANSSI en première ligne contre la désinformation
L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) joue un rôle de premier plan. Elle collabore avec les grandes plateformes numériques pour demander la suppression de contenus malveillants et la suspension de comptes fautifs. Malgré la lenteur des procédures, des avancées notables ont été enregistrées.
Des poursuites judiciaires engagées malgré les défis
Bien que les auteurs des infox soient souvent basés à l’étranger, le gouvernement a déjà enclenché plusieurs procédures judiciaires. Le ministre Amadou Coulibaly appelle à une mobilisation collective, incluant les citoyens, les médias et les plateformes, pour contrer efficacement ces attaques informationnelles.
Un enjeu national pour la démocratie
La lutte contre les fake news en Côte d’Ivoire est plus qu’un défi technique : c’est un enjeu de souveraineté et de démocratie. Le gouvernement reste déterminé à défendre l’intégrité de l’espace numérique ivoirien.