Le pays dont le capitaine Ibrahim Traoré a en charge traverse depuis de quelques années une crise sécuritaire et humanitaire due aux attaques terroristes, mettant une forte pression sur les finances publiques du Burkina Faso. En 2023, le déficit budgétaire du pays a atteint 6,7% en raison des dépenses liées à la modernisation de l’armée.
Le Burkina Faso a dépensé environ 1 milliard $, soit plus de 600 milliards fcfa. Cela représente 30 % du budget de l’Etat, pour l’acquisition de matériel militaire en 2023.
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L’information vient du ministre de l’Economie, Aboubakar Nacanabo. D’après ce dernier, cet investissement est engagé afin de renforcer les capacités opérationnelles des forces armées nationales dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Le Burkina Faso fait face depuis de nombreuses années à une crise sécuritaire et humanitaire due aux attaques répétées des groupes armés terroristes.
Le ministre Nacanabo a cependant rassuré le public en déclarant qu’après ces acquisitions coûteuses au profit de l’armée, le gouvernement augmentera graduellement les dépenses dans les autres secteurs du pays, afin d’assurer un développement national équilibré de la société.
Il faut noter que président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a fait la lutte contre le terrorisme et la reconquête du territoire son cheval de bataille, « essentiel » avant l’organisation des élections nationales.
Par conséquent, plusieurs réformes ont été mises en place pour répondre plus efficacement à la crise sécuritaire. Aussi, la création d’un Fonds de soutien patriotique (FSP) en janvier 2023 a été mis en place. Initialement alimenté par des contributions volontaires, le gouvernement a introduit des contributions obligatoires sur certains produits et services afin de soutenir le Fonds.
Pour l’exercice budgétaire 2024, le gouvernement burkinabé a prévu d’allouer 29,49 % de son budget national aux dépenses liées à la sécurité.