Bonne nouvelle pour les ressortissants maliens : la France reconnaît officiellement le nouveau passeport estampillé AES (Alliance des États du Sahel). Après plusieurs semaines de flottement administratif, les détenteurs du document peuvent désormais entamer ou poursuivre leurs démarches de voyage vers l’Hexagone sans encombre.
Un processus retardé par une procédure enclenchée tardivement
Selon des sources diplomatiques, le Mali n’a transmis le spécimen du passeport AES au consulat de France qu’au début du mois de mars 2025. Ce retard a causé des désagréments à de nombreux voyageurs maliens, dont certains ont vu leurs demandes de visa bloquées ou suspendues. Toutefois, après examen, les autorités consulaires françaises ont émis un avis favorable, validant officiellement le document comme pièce de voyage légale.
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Un passeport régional, mais une reconnaissance encore partielle
Le passeport AES a été mis en circulation par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, suite à leur retrait de la CEDEAO. Si la France a validé celui du Mali, ce n’est pas encore le cas pour les deux autres pays membres de l’AES. En cause : l’absence de transmission formelle des spécimens de passeport par Ouagadougou et Niamey, selon les autorités françaises.
AES : un projet d’intégration qui se concrétise pas à pas
Le passeport AES constitue un symbole fort de la coopération renforcée entre les trois pays sahéliens. Sa reconnaissance progressive par des partenaires internationaux comme la France marque une étape importante dans leur volonté d’indépendance diplomatique et de souveraineté régionale.
Le feu vert de la France au passeport AES malien ouvre une nouvelle ère pour la diplomatie et la mobilité des ressortissants de l’AES, avec des implications majeures pour le voyage, la coopération et les droits des citoyens sahéliens.
