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Côte d’Ivoire / Yamoussoukro : un gang interpellé pour le vol de 500 téléphones en une nuit

La nuit du 12 au 13 décembre 2024 restera gravée dans les annales de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire. Un vol d’une ampleur inédite a secoué le grand marché de la ville. Le magasin de MD, un commerçant bien connu, a été entièrement dévalisé. Résultat : 500 téléphones portables subtilisés en une seule nuit, pour une perte estimée à 20 millions de francs CFA. Retour sur cette affaire hors normes.

Un gang arrêté après le vol de 500 téléphones : l’efficacité de la police ivoirienne

Dès la plainte déposée, la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de Yamoussoukro s’est mise en action. En moins de 48 heures, leurs investigations ont conduit à Djoulabougou, où une opération éclair a permis d’interpeller trois suspects. Les présumés coupables sont OM (20 ans, de nationalité burkinabè), KA (22 ans, guinéen) et NI alias « Mineur » (17 ans, ivoirien).

Les trois hommes avaient préparé leur coup avec soin. Après avoir repéré le magasin en journée, ils sont revenus dans la nuit pour fracturer la serrure vers 2 heures du matin. En quelques minutes, ils avaient rempli plusieurs sacs de téléphones.

Une partie du butin retrouvée à temps

Le gang n’a pas perdu de temps pour écouler son butin. Les téléphones ont été rapidement vendus dans plusieurs villes, notamment Yamoussoukro, Mankono, Toumodi et Dimbokro. Toutefois, grâce à une excellente coordination entre la BRI et les forces de l’ordre des localités voisines, une partie des appareils volés a pu être récupérée.

Un coup de filet réussi : les voleurs devant le parquet

Les suspects, placés en garde à vue, ont avoué leur implication dans cette opération. Ils ont été transférés au parquet pour répondre de leurs actes. Ce coup de filet met en évidence la réactivité et la compétence des forces de l’ordre ivoiriennes face à une criminalité de plus en plus organisée.

Pourquoi cette affaire doit retenir l’attention

Ce vol spectaculaire illustre plusieurs enjeux cruciaux, notamment la vulnérabilité des commerces locaux, souvent mal protégés contre les cambriolages nocturnes, l’importance de la coopération policière, qui a permis une intervention rapide et efficace et la rapidité de l’écoulement du butin, révélant des réseaux bien structurés pour la revente.

En dépit de ces difficultés, cette affaire prouve que les forces de l’ordre ivoiriennes ont la capacité de répondre rapidement aux menaces criminelles, offrant un espoir de sécurité renforcée pour les commerçants.

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