La récente crise géopolitique au Niger, marquée par le coup d’État ayant renversé l’ex-président Mohamed Bazoum et les tensions diplomatiques qui en ont découlé, a engendré des bouleversements majeurs dans le secteur aérien. Parmi les principales conséquences, l’interdiction de l’espace aérien nigérien aux avions français, y compris ceux de la flotte d’Air France, a laissé un vide dans lequel d’autres compagnies, telles que Royal Air Maroc (RAM), ont su habilement s’insérer.
En effet, selon la presse marocaine, Royal Air Maroc, fort de son sérieux et de sa fiabilité reconnus, s’est rapidement positionnée comme l’une des compagnies aériennes favorites pour les dessertes depuis et vers le Niger. Parmi ses clients privilégiés, les étudiants nigériens.
Cependant, l’enthousiasme suscité par la reprise des activités aériennes est tempéré par l’inquiétude liée à la hausse des prix des billets. Alors que les agences de voyages et d’orientation espèrent un retour à la normale prochain, la demande pour les voyages depuis le Niger continue de croître, exacerbant le besoin d’une offre aérienne diversifiée.
Le Mali pourrait également solliciter la RAM
La situation du Niger est également en vigueur au Mali et au Burkina où Air France est également persona non. grata pour des raisons similaires. L’interdiction des vols d’Air France a certes profité à Royal Air Maroc, mais elle illustre également la complexité des relations internationales actuelles. La décision des autorités militaires a non seulement compliqué les liaisons aériennes, mais elle s’est également reflétée dans des tensions diplomatiques à l’échelle mondiale, notamment lors de la 78ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Les répercussions du coup d’État au Niger et des tensions qui ont suivi se sont fait sentir bien au-delà de ses frontières, influençant la dynamique régionale géopolitiques mais aussi dans le domaine des transports aériens et les relations internationales. Royal Air Maroc, tirant habilement parti de cette situation, a su renforcer ses liens avec le Niger et pourrait même réitéré son expérience au Mali voisin.