
Depuis son accession au pouvoir, le capitaine Ibrahim Traoré a initié d’importantes réformes visant à renforcer la souveraineté économique, l’indépendance militaire, l’agriculture et les infrastructures du Burkina Faso. Deux ans après, son bilan est marqué par des avancées significatives dans plusieurs secteurs clés.
Une économie en pleine croissance
- PIB en hausse : Le Produit Intérieur Brut (PIB) du Burkina Faso est passé de 18,8 milliards $ à 22,1 milliards $, marquant une croissance remarquable.
- Refus des prêts internationaux : Le président a rejeté les financements du FMI et de la Banque mondiale, affirmant que « l’Afrique n’a pas besoin du FMI, de la Banque mondiale, de l’Europe ou de l’Amérique ».
- Réforme des salaires : Réduction de 30 % des salaires des ministres et parlementaires, accompagnée d’une augmentation de 50 % pour les fonctionnaires.
- Remboursement de la dette locale, renforçant l’autonomie financière du pays.
Développement industriel et agricole
- Industrie agroalimentaire : Création des premières usines de transformation de tomates pour valoriser la production locale.
- Exploitation minière : Inauguration d’une mine d’or ultramoderne en 2023, favorisant le traitement local des ressources.
- Interdiction d’exporter l’or non raffiné vers l’Europe afin de maximiser les profits internes.
- Industrie textile : Construction d’une seconde usine de transformation du coton au Burkina Faso.
- Soutien aux agriculteurs : Ouverture du premier Centre national d’appui à la transformation artisanale du coton.
Modernisation de l’agriculture
- Distribution de 400 tracteurs, 239 motoculteurs, 710 motopompes et 714 motos pour moderniser les pratiques agricoles.
- Fourniture de semences améliorées et d’intrants agricoles pour maximiser les rendements.
- Hausse des productions agricoles :
- Tomates : 315 000 tonnes en 2022 → 360 000 tonnes en 2024.
- Mil : 907 000 tonnes en 2022 → 1,1 million de tonnes en 2024.
- Riz : 280 000 tonnes en 2022 → 326 000 tonnes en 2024.
Vers une indépendance militaire et médiatique
- Expulsion des troupes françaises et interdiction des opérations militaires françaises sur le territoire.
- Interdiction des médias français au Burkina Faso, affirmant la souveraineté médiatique du pays.
Infrastructures et modernisation des routes
- Élargissement et revêtement des routes en terre pour améliorer la mobilité.
- Construction de nouvelles infrastructures routières pour faciliter les échanges et le développement économique.
Réforme du système judiciaire
- Suppression des perruques et robes d’inspiration britannique dans les tribunaux.
- Introduction de tenues traditionnelles burkinabè pour affirmer l’identité culturelle nationale.
Un bilan qui marque un tournant pour le Burkina Faso
En seulement deux ans, Ibrahim Traoré a renforcé l’indépendance du Burkina Faso sur plusieurs plans : économique, militaire et médiatique. Ses réformes ont permis une croissance économique significative, un essor du secteur agricole et industriel, ainsi qu’une affirmation de la souveraineté nationale. Reste à voir comment ces avancées évolueront dans les années à venir.