Les autorités de la transition au Burkina Faso envisage de rétablir la peine de mort dans l’appareil judiciaire du pays, après son abolition en 2018.
Le ministre burkinabè de la Justice, Rodrigue Bayala précise que le projet de loi serait soumis à l’Assemblée législative de transition (ALT), organe mis en place par le régime du capitaine Ibrahim Traoré, après le coup d’Etat du 30 septembre 2022 contre le colonel Paul Henri Damiba.
Les raisons du rétablissement de la peine de mort au Burkina Faso
Selon le ministre, cette décision reflète la vision du président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré. Il a indiqué que les modifications du Code pénal s’inscriraient dans « les instructions données par le chef de l’État » en lien avec les réformes globales en matière de sécurité et de gouvernance.
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En effet, cette loi servira d’outil de dissuasion à l’égard des citoyens burkinabè ou non, animés par des velléités terroristes ou de déstabilisation du pays.
Amnesty International alerte sur une augmentation des condamnations à mort en Afrique subsaharienne, où les exécutions ont plus que doublé en 2023.
En 2023, au total 24 pays africains ont totalement aboli la peine de mort, tandis que d’autres, comme le Kenya et le Zimbabwe, envisagent également des réformes similaires.
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