L’affaire impliquant Apollinaire Athiley, le chauffeur de l’homme politique Jean-Pierre Fabre, et sa victime présumée prend une autre proportion.
La victime présumée des exactions d’Apollinaire Athiley a raconté le déroulé des évènements à l’audience de ce mercredi 12 juin. L’incident s’est produit lors du double scrutin au lycée de Kpdjoviakopé le 29 avril dernier.
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A l’audience, le plaignant a livré son témoignage de l’altercation entre lui et Apollinaire. Il ressort de son récit que tout est parti d’un échange apparemment sans importance. Le plaignant déclare ne pas connaître Jean-Pierre Fabre et qu’après avoir voté, il a entendu le leader de l’opposition exhorter la foule à soutenir sa candidature.
La victime réclame justice et allègue des dommages corporels
Face à cette situation, et dans un élan spontané le plaignant a répondu par une remarque dédaigneuse, indiquant qu’il ne voterait pas pour Jean-Pierre Fabre. Cette réponse aurait mis Apollinaire Athiley hors lui, l’incitant à frapper le plaignant au visage avant de le trainer manu militari hors des lieux.
La suite des évènements, telle que décrite par le plaignant, a été une épreuve désagréable. Il déclare souffrir de douleurs persistantes au cou et au corps, qui ont perturbé son sommeil et son bien-être général. En conséquence, il demande une indemnisation pour les dommages subis à la suite de son agression.
Athiley, quant à lui, maintient que ses actes ont été provoqués par les injures répétées du plaignant, relatant un récit aux antipodes de celui du plaignant.
Le président du tribunal a décidé que tout dédommagement éventuel est fonction de la présentation de preuves concrètes des conséquences physiques de la gifle présumée. Le plaignant doit fournir un certificat médical attestant des blessures subies avant de prononcé la sentence d’Apollinaire Athiley.