Afrique

AES : un autre pays sur le point de rejoindre le nouveau bloc ? Ibrahim Traoré vient de recevoir…

Le bloc sahélien Alliance des États du Sahel (AES), composé du Burkina Faso, du Mali et du Niger, pourrait-il s’élargir avec un nouveau membre ? Les récentes activités diplomatiques entre le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra et son homologue burkinabè Ibrahim Traoré alimentent cette spéculation.

Visite officielle : Faustin-Archange Touadéra au Burkina Faso

Le 19 décembre 2024, le président centrafricain s’est rendu à Ouagadougou pour une visite d’amitié et de travail. Accueilli par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition burkinabè, Faustin-Archange Touadéra a entamé des discussions bilatérales au Palais présidentiel.

L’objectif principal de cette rencontre était de renforcer l’axe Ouagadougou-Bangui, essentiel pour la coopération entre les deux nations.

Un partenariat centré sur la souveraineté et la sécurité

Les échanges entre les deux chefs d’État ont porté sur des enjeux majeurs, tels que le renforcement de la coopération bilatérale, le développement économique et sécuritaire et la préservation de la souveraineté des pays africains face aux ingérences extérieures.

Bien que des sujets cruciaux aient été abordés, l’intégration officielle de la République Centrafricaine (RCA) à l’AES n’a pas été discutée.

L’AES, un bloc ouvert à l’avenir

L’Alliance des États du Sahel, fondée pour promouvoir la souveraineté régionale et la stabilité, reste ouverte à l’adhésion d’autres pays. Toutefois, la RCA n’a pas encore exprimé publiquement son intention de rejoindre l’organisation.

Un avenir commun pour l’Afrique ?

Les relations entre le Burkina Faso et la Centrafrique reflètent une vision commune : celle d’un continent africain plus uni et souverain. Si la RCA décidait un jour de rejoindre l’AES, cela marquerait une nouvelle étape dans le rapprochement des nations africaines partageant des objectifs similaires.

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