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AES : « L’ennemi public N°1 » du Niger fait près de 400 victimes

L’année 2024 restera marquée par des pluies exceptionnelles ayant causé une catastrophe sans précédent au Niger. Près de 400 morts et plus d’1,5 million de sinistrés ont été recensés, faisant des inondations l’ennemi public N°1 selon les autorités locales.

Un bilan humain et matériel alarmant

Selon le ministre nigérien de l’Intérieur, 396 personnes ont perdu la vie et 405 ont été blessées suite aux crues. Plus de 200 000 ménages, soit 1 526 653 personnes, ont été affectés, entraînant déplacements massifs et destructions d’habitations.

Les fortes précipitations, inédites depuis des décennies, ont touché même les régions désertiques du nord, mettant en péril le centre historique d’Agadez et sa mosquée classée à l’UNESCO. Certaines zones ont enregistré jusqu’à 200 % d’excédent de pluie par rapport aux moyennes saisonnières.

Les régions les plus touchées : Maradi, Tahoua, Zinder et Dosso

Les régions les plus impactées sont situées au centre et au sud du Niger. En effet, Maradi, Tahoua, Zinder et Dosso ont subi des pertes humaines et matérielles considérables. À Zinder, une mosquée vieille de plus de 200 ans s’est effondrée sous la pression des eaux. La capitale Niamey a temporairement été coupée du reste du pays en raison des routes impraticables.

Écoles détruites et rentrée scolaire retardée

Les infrastructures éducatives n’ont pas été épargnées. De nombreuses écoles ont été endommagées ou transformées en refuges pour les déplacés, forçant le gouvernement à reporter la rentrée scolaire au 28 octobre au lieu du 2 octobre.

Vers une meilleure gestion des catastrophes naturelles ?

Face à cette crise, les autorités nigériennes et les organisations humanitaires doivent renforcer la prévention et adapter les infrastructures pour minimiser l’impact des futures inondations. Le changement climatique accentue ces catastrophes, nécessitant des solutions durables et une meilleure gestion des ressources hydriques.

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