Le chef de la junte militaire, Abdourahamane Tchiani, a signé dimanche plusieurs décrets mettant fin aux fonctions de plusieurs responsables politiques au Niger notamment des directeurs généraux, des présidents et des autres membres de conseils nationaux de régulation de certaines autorités de régulations, a-t-on appris lundi de source officielle.
Ce Lundi 28 août, l’Agence nigérienne de presse (ANP, officiel), citant des décrets signés la veille par le président du CNSP, chef de l’Etat, Abdourahamane Tiani a rapporté que le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), au pouvoir au Niger, a décidé de mettre fin aux fonctions de plusieurs responsables et directeurs généraux.
Il s’agit notamment « des directeurs généraux et membres de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) ; de l’autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), et de l’autorité de régulation du secteur des transports (ARST) », précise l’ANP.
Il s’agit également « des directeurs généraux du conseil nigérien des utilisateurs des transports publics, de l’office national des aménagements hydroagricoles (ONAHA) ; et du directeur général de l’office national des produits pharmaceutiques (ONPPC) », indique la même source.
Réclamation « des biens, matériels et moyens roulants »
Dans une information séparée, l’ANP rapporte que le CNSP a, par voie de communiqué, « demandé au personnel de l’administration de bien vouloir remettre l’ensemble des biens, matériels et moyens roulants mis à leur disposition dans le cadre de leurs fonctions », dans un délai de trois jours.
« Il est demandé à tout le personnel de l’administration de l’Etat n’étant plus en service de vouloir bien remettre à leur structure d’affiliation l’ensemble des biens, matériels et moyens roulants mis à leur disposition dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions », note le CNSP dans son communiqué.
Pour rappel, le CNSP a pris le pouvoir au Niger suite à un coup d’Etat ayant mis fin aux fonctions du président élu Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier. Il a annoncé une transition de trois ans. Une proposition rejetée par le bloc des pays de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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