Au Niger, l’entreprise française Orano annonce la reprise progressive de ses activités d’exploitation et de traitement de l’uranium dans le pays. Pourtant, ses activités avaient été ralenties par le coup d’Etat du 26 juillet 2023 perpétré le Gal Tchiani contre le régime de Mohamed Bazoum.
Les activités du site de la filiale Somaïr, avaient été diminuées par la fermeture des frontières entre le Niger et ses voisins frontaliers. En dépit des obstacles, l’entreprise a dû faire preuve de résilience pour surmonter les difficultés. Celle-ci lui a permis de redémarrer ses activités. Nicolas Maes, directeur général du groupe, a confirmé que la production avait timidement repris depuis le week-end, marquant une étape importante dans la normalisation des activités.
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Début septembre, l’usine de traitement d’uranium de Somaïr, située au Niger, était en maintenance anticipée. Et, la production annuelle, avait été fortement impactée, dans un contexte de marché mondial de l’uranium estimé à 70.000 tonnes annuelles.
Maintenir l’approvisionnement en réactifs nécessaires à la production et trouver des solutions logistiques pour exporter l’uranium produit. Ce sont les deux objectifs visés désormais par l’entreprise. « Le Niger, représentant un peu moins de 5% de la production mondiale d’uranium, joue un rôle clé dans l’approvisionnement global. Orano, en tant qu’acteur majeur de l’industrie nucléaire, s’efforce de stabiliser ses opérations dans le pays, malgré les récentes turbulences politiques et les défis logistiques associés. », rapporte LNT.
Il faut dire que sa fermeture avait coïncidé avec le coup d’Etat et la guéguerre entre la France et les nouvelles autorités du pays. Donc pour beaucoup, le Général Abdourahamane Tchiani, leader de la junte au pouvoir, voulait en profiter pour régler ses comptes, avec la société française qui s’occupait du traitement d’uranium au Niger et renégocier les termes du permis d’exploitation en aveu de son pays.